Cette décision du Conseil municipal répond à une demande des élu-e-s communistes, d'associations de la ville qui luttent au quotidien pour construire une mémoire commune contre le retour de l'idéologie, des pratiques xénophobes et néo-coloniales. Après la pose d'une plaque commémorative devant la préfecture depuis plusieurs années, le courage politique que viennent à nouveau de montrer les élu-e-s de Nanterre mérite d'être salué.
D'autant plus que les conseillers généraux UMP des Hauts de Seine viennent de porter à nouveau un mauvais coup aux idéaux républicains et progressistes, à la construction de l'histoire de notre peuple dans sa diversité. Ils avaient refusé l'an dernier que le nouveau collège de Nanterre porte le nom du grand sociologue algérien Abdelmalek Sayad, dont les travaux sont largement consacrés aux émigrés des bidonvilles des années soixante. Ils viennent de donner le nom d'un obscur plumitif antirépublicain d'extrême droite à un collège de La Garenne Colombes.
Enfin, le boulevard qui va commémorer le 17 octobre 1961 est situé au coeur de l'aménagement "Seine Arche", une des plus marquantes réalisations urbaines de la Région parisienne, que la droite et les milieux des affaires financières rêvent de s'accaparer dans le cadre d'un démentiel doublement de La Défense.
Le front de la résistance au sarkozisme est riche de sa diversité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire