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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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jeudi 9 octobre 2008

Les grilles de la préfecture s’entrouvrent pour les oubliés de Saint Paul

Les 58 sans papiers réfugiés dans les locaux paroissiaux de l'église Saint-Paul de Nanterre sont encore loin d'avoir gagné leur droit de vivre et de travailler dans la dignité. La préfecture des Hauts-de-Seine reste crispée sur des conditions de régularisation aussi arbitraires qu'aberrantes, telles que l'exigence d'avoir des passeports non périmés. Elle continue de refuser les indispensables Autorisations Provisoires de Séjour qui leur permettraient de faire sereinement les démarches qu'elle exige d'eux.

Mais, incontestablement, quelque chose d'important s'est passé aujourd'hui. Une délégation émanant du rassemblement organisé devant les grilles de la préfecture a été reçue : les délégués et les soutiens, que Simone Heurtier, dirigeante nationale de la FASTI, était venue renforcer, que Nadine Garcia, conseillère générale, au nom des élu-e-s communistes du département, accompagnait, ne sont pas revenus les mains vides. Le représentant du préfet a en effet accepté que leurs dossiers soient présentés collectivement pour un premier examen, avec la garantie que cette démarche ne serait pas suivie d'Obligations de Quitter le Territoire Français.

L'infatigable mobilisation des « Oubliés de Saint-Paul », leur inaltérable solidarité, forcent le respect, et de jour en jour le cercle des soutiens s'élargit. Leur pétition compte 5000 signataires. Des centaines de personnes ont afflué à partir de midi ce mercredi 8 octobre, pour exiger leur régularisation. Hassan Mnami, maire adjoint, représentait la Municipalité et le maire de Nanterre., en compagnie des conseillers municipaux Caroline Bardot (groupe communiste et d'initiatives citoyennes), et Patrice Marchal (groupe socialiste), dans une foule bigarrée de militant(es) de la LCR, du PCF, de syndicalistes, comme Robert Riquois(FSU 92) , de responsables d'associations, de soutiens aux sans papiers venus du sud du département, de délégué-e-s de collectifs de sans papiers de la région parisienne , d'étudiants de Paris X, de jeunes militantes italiennes du Forum Social des Quartiers Populaires…

Hier laissés pour compte, les sans papiers de Saint Paul n'auront pas vécu en vain des mois de souffrance. Une chose est déjà acquise : leur lutte n'est plus isolée. Pour leur nouveau rendez vous à la préfecture, mercredi prochain, à midi, ils espèrent que dans les Hauts de Seine et au-delà, la solidarité avec leur cause se sera encore renforcée.

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